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De l’écriture à la photographie…

L’écriture de poèmes et la prise de vue photographique partagent pour moi un territoire commun : les pentes du Haut-Jura, plus précisément la forêt du Creux de l’Envers. C’est, souvent, en y marchant que l’amorce d’un texte peut me venir et la marche elle-même est rythmée par les arrêts successifs qu’un désir de photographie impose. Ce peut être un même arbre, un même pré, une même lisière, une même flaque qui se trouvent à l’origine d’un texte ou d’une image.

Et pourtant, longtemps (lors de mes premières années argentiques et durant mes années numériques), si j’écrivais, je ne photographiais quasiment pas. L’inverse était juste, aussi. Si je photographiais, l’écriture disparaissait. Je ne l’explique pas. Je le constate. Forcer les choses, se balader avec le calepin et l’appareil tout à la fois, n’y changeait rien. Les yeux – car je crois que, pour la poésie comme pour la photographie, il va de soi, l’affaire est celle de la lumière, donc du regard – voyaient, semble-t-il, différemment. C’était comme si l’élan de l’écriture coupait celui de la prise de vue. Combien de fois, d’ailleurs, de manière définitive et donc grotesque, je me suis exclamé que jamais plus je n’écrirais car la photographie, je le savais, était la seule pratique qui m’intéressait. Et puis, quelques semaines plus tard, l’appareil finissait par dormir tranquillement sur l’étagère, une pellicule en cours ou une carte mémoire pleine dans le ventre. Les pages se tournaient à nouveau. La main droite, celle du déclenchement, laissait la place à la main gauche, celle de l’écriture. Rien, dans la photographie, ne me manquait alors.
J’aurais du mal cependant à parler de véritable conflit. Ce n’était même pas une simple mésentente entre deux camarades un peu forcés à coexister. Poésie et photographie regardaient bien dans la même direction. Je ne cherchais rien d’autre qu’un reflet, qu’une texture, qu’une lumière, qu’un contraste qui viennent provoquer le déclenchement, les premiers mots. C’est ce qui rend cette affaire un peu compliquée.
Le plus simple est sans doute de dire qu’une pratique s’épuisait, et ce d’autant plus qu’un seul et même terrain en était, en est encore véritablement la source. Après tout, on peut douter que chaque jour apporte son lot de singularités capables de nous murmurer quelques mots qu’on ressassera, qu’on ordonnera de telle manière qu’un poème advienne. On peut douter tout autant que la lumière de la veille soit si différente de celle du jour et qu’arpenter sans fin les mêmes sentiers soit suffisant pour nous distraire de l’impression de voir, dans le viseur, toujours la même chose.
Mais cela ne tient pas tout à fait. Ce n’est pas à l’échelle de quelques jours qu’il faut réfléchir. La pratique ne s’épuisait pas à cause de la monotonie, qui n’est qu’apparente, mais sans doute plus parce que, sur le temps relativement long de quelques mois (et donc sans que je ne m’en rende compte), quelque chose avait fini par se dire. Un coup d’œil, après coup, à l’ensemble qui s’était constitué (et dont je n’avais qu’une trop vague idée, la tête occupée aux vers du jour, aux photographies du jour) pouvait permettre de voir que j’étais arrivé, sans le savoir, à la fin d’un travail (qui correspond d’ailleurs régulièrement à la fin d’une saison). Je voyais l’arrêt brutal et sans raison plus que la construction, saisi de dégoût pour telle pratique et d’aveuglement pour ce qui avait été accompli. La construction n’était visible qu’en prenant le temps d’un recul, d’une pause dans l’écriture, dans la prise de vue. Horreur du vide, je commençais autrement, l’appareil à l’épaule ou le carnet à la poche, c’est selon, jusqu’à ce que…
Ces fins successives n’étaient donc, après tout, pas un problème. La seconde pratique permettait une nouvelle respiration, un temps bienvenu de repos durant lequel le regard retrouvait sa fraîcheur. Elle en prenait le relai plus qu’elle ne s’opposait à elle. Il y avait finalement quelque chose de réconfortant, quasiment de rassurant dans le fait de ne pas se retrouver démuni lorsque le mutisme arrivait.


Deux regards

Au-delà de cet épuisement, y aurait-il deux regards ? Deux manières de regarder, l’une favorable à la poésie, l’autre à la photographie ? Car, si l’on part des sensations, le rapport entre le travail poétique et le travail photographique n’est pas évident à cerner. Il y a bien comme deux corps, bien que je parcoure les mêmes chemins lorsque je réfléchis à écrire ou à photographier et qu’en apparence, les choses se ressemblent.
Il est plus aisé de décrire d’abord la prise de vue et l’instant où l’on voit (qui est peut-être, plus que l’instant du déclenchement, l’instant décisif).

On voit. Mais que voit-on ?
Une lumière, une courbe, la densité de l’ombre, la blancheur de l’eau qui file et les rives sombres, le renflement d’une veine sur une main… Ou bien on ne sait pas exactement mais une étrangeté du visible retient. Il faut tout arrêter car il y a un effet grossissant du désir photographique. On ne voit plus que cela. Les conversations peuvent continuer, l’amie poursuivre la marche ; nous sommes un peu ailleurs, quelques pas en retard. Pleinement, plutôt, dans ce recoin des choses qui obsède, subitement. Cela dépasse l’ordre du langage puisque dire « blancheur de l’eau », « veine », « lignes des feuilles », « courbe d’une branche », c’est ne pas dire grand-chose. Ces mots ne désignent pas assez ou trop sur le moment. Ce qui compte d’ailleurs est moins de dire ce que c’est, de nommer, que de faire pleine place à la sensation exclamative qui saisit alors. C’est à ce sursaut de l’attention que vient répondre le déclenchement. Il n’y a plus que cela ; il y a tout cela. L’appareil est porté au niveau de l’œil : cadrer, faire la mise au point, la lumière. Dans le viseur, on redispose un peu la vue car le viseur fait voir autrement. Car le viseur concentre. Quelques pas doivent être faits, en avant, à gauche… La respiration est retenue pour éviter tout flou de bougé lorsque, pour une fraction de seconde, les rideaux s’écarteront pour laisser passer la lumière.
Le monde réapparait. La tension s’atténue. Il faut réarmer pour la prochaine prise de vue, si tant est que l’on travaille à l’argentique. La marche reprend. On peut, paradoxalement, oublier en partie ce que l’on vient de voir, passer à autre chose, maintenant que la lumière s’est inscrite sur un support ou a été codée dans les circuits d’une carte mémoire.

Détailler les gestes et sensations de la prise de vue permet d’entrevoir des différences avec les instants où l’amorce d’un poème se dégage du flux de pensée. Mais il y a d’abord la même attente. Une attente vague, qui est une forme d’attention. On laisse venir on ne sait trop quoi qui nous saisira, nous provoquera. C’est une bonne part du travail de poète, comme de photographe, que d’être disponible à ce que le visible fasse soudainement écart, écho en soi. Je ne suis pas sûr qu’il y ait grande différence à propos de cette disposition d’esprit, pour moi du moins.
Bref, une phrase commence à se formuler, prenant appui sur un effet de lumière parmi les branches, sur la peau, ou bien sur une simple remarque météorologique concernant la couleur du ciel, d’un nuage… Mais s’il peut y avoir poème, ce ne sera pas par la même fixation que le regard photographique opère. Ce sera même à l’inverse, parce qu’on continuera de voir, de se nourrir de tout ce qu’il y a autour, de l’atmosphère. Je ne dis pas que la photographie est étrangère à cela : on déclenche parfois parce que les oiseaux chantent ou que la rivière souffle fort même si, dans le cadre, rien de cela n’est présent. Sans doute. Mais le développement du poème ne nécessite pas l’arrêt, la coupe. Au contraire, il prend vie grâce aux pas d’avant, certes, et surtout aux impressions du pas d’après. Grâce au déplacement, au heurt, à la rupture, ou à la réponse que ce pas d’après apporte aux premiers mots esquissés. La photographie a tout dans son cadre (même si, bien sûr, ce dernier peut laisser deviner le hors-champ spatial et temporel et peut, de cela, susciter l’émotion). Il n’y a bien, dès la prise de vue et à la fin, que ce que l’on voit. Le poème a besoin d’abord, lui, de s’étendre. De s’ouvrir. De résonner. De se souvenir. De relier ce qui est là et à ce qui est absent, à venir, simplement pressenti. Car, écrivant, on cherche le mot, l’idée, la manière d’aborder la sensation. Et la suite viendra autant de la rumination de ce qui sera arrivé que de son développement par ce qui arrive encore à nos yeux. Ainsi, de nombreux poèmes que j’ai écrits raccordent plusieurs séquences entre elles. Ce ne sont pas des fragments de temps ; c’est un entrelacs.
Je crois qu’il faut pointer explicitement le rôle du corps dans ce que je viens de dire. A l’image fixe, la marche interrompue. Au poème, le pas ininterrompu. Deux regards, donc : celui qui accorde dans l’espace du viseur, celui qui raccorde les vues dans l’espace de la page. Notons d’ailleurs que ce que le poème fait, bien qu’atténuant souvent les traces de raccords, la photographie le retrouve à une autre échelle. Celle de la série qui, d’image en image, doit mener, progressivement, vers une unité de sens (qui n’empêche aucunement nuances, ruptures, contradictions), ainsi qu’une phrase.


Recommencements de l’argentique

Mais photographie et poésie se retrouvent. Cet équilibre, pour moi, coïncide avec un retour à la pratique argentique, après une dizaine d’années uniquement numériques (pour des raisons de coût, avant tout). La technique contraint, influence. Cette fois, je ne me contente plus de photographier sur pellicule, mais je développe et tire, ce qui n’est pas sans incidence. Je photographie autant avec des pellicules 135 que 120, c’est-à-dire, respectivement avec 36 et 10 à 12 vues par pellicule, le négatif passant alors de 24×36 mm à 56×56 ou 69,5 mm.
On pourrait expliquer comment le rythme change entre l’appareil télémétrique petit format, le reflex, l’appareil, télémétrique aussi, moyen format ou l’appareil à viseur poitrine ; comment je déclenche, avec les premiers, beaucoup et, avec les seconds, assez peu. On pourrait supposer que le poids de l’appareil joue un rôle non-négligeable, comme la taille du viseur, de l’objectif. Les gestes sont plus lents, le regard est plus lent. Sans doute. Mais, avec les deux formats de pellicules, un fait s’impose. La photographie, avec ce retour à l’argentique, n’a pas véritablement de période d’arrêt, depuis maintenant deux ans.
A quoi cela tient-il ? Je me demande si cela ne relève pas d’une contrainte technique d’abord. Le nombre de prises de vue limité par pellicule engendre un changement régulier de pellicule. Chacune, dans mon esprit, devient un ensemble. Cela ne signifie pas que je conserverai toutes les images de la bobine, qu’elles se valent toutes. Mais chaque image se construit bien en rapport avec les précédentes, ou plutôt en rapport avec ce que j’imagine qu’elles sont. D’une marche à l’autre, si la pellicule n’a pas été terminée, je garde au moins vaguement en mémoire ce qu’elle contient, pour la poursuivre. C’est un chemin de vue éphémère. Je peux d’ailleurs changer d’appareil d’une marche sur l’autre mais je reprends, pour chaque pellicule, le chemin singulier qu’elle trace. La mémoire n’est pas exacte, mais je sais quelles impressions telle pellicule en cours est en train de travailler (et ce d’autant plus que je consacre tel appareil à une sensibilité de 400 iso, tel autre pour 800, tel autre pour 1600…). Je déclenche dans ce vague souvenir. Parfois, même, je ne déclenche pas alors que quelque chose m’arrête car cela ne fait pas lien avec les images précédentes (peut-être d’ailleurs que cette image aurait pu être faite avec un autre appareil). Je n’en vois pas le sens, même si, semble-t-il, il se trouve sous mes yeux comme une image.
Ainsi, une continuité se fait, continuité autant sur le support que dans l’esprit. Il n’est pas rare, en fin de compte, que je garde trois-quatre photos qui, sur la pellicule, se suivent car elles dialoguent. Et que parfois, aussi, ces liens que je voyais n’existent pas vraiment. En somme, finir une pellicule veut dire aussi finir cette narration visuelle intime faite de reprises de motifs, d’échos d’ombres et de lumières. La nouvelle pellicule n’est pas un support véritablement vierge non plus, mais elle entame tout de même une nouvelle séquence, elle relance le regard.
A l’inverse, la carte mémoire de l’appareil numérique n’impose pas ces coupures. On peut atteindre des centaines d’images sans sortir la carte et faire défiler ces centaines d’images sous nos yeux sans interruption. Le compteur ne revient pas à zéro ; aucun geste ne permet d’avoir cette impression de recommencer : rembobiner et sentir le décrochement du support des engrenages, ouvrir le dos de l’appareil, sortir la bobine, et, pour le moyen format, lécher la languette afin de la coller contre le papier noir, pour éviter toute fuite de lumière, sortir la nouvelle boite en carton, l’ouvrir, récupérer la bobine, ranger la précédente dans cette même nouvelle boite, tirer le papier protecteur, le placer dans l’engrenage préalablement redisposé, armer pour arriver au chiffre 1… Le bonheur des fins, des commencements. L’importance des gestes et du rituel.
          
Le poème, du fait de cette contrainte argentique, a pu trouver à se loger dans cet imaginaire de la bobine. Parce qu’il n’y a d’abord qu’une image latente, une autre, à partir d’elle, peut se tracer en quelques mots. Le regard photographique enclenche le regard poétique, parfois par simple formulation de ce qui a été vu, parfois par formulation de ce qui réapparait lorsque que je replace l’appareil à l’épaule. Les poèmes écrits dernièrement sont des esquisses de la future image qui, une fois développée et tirée, n’aura finalement que peu de choses en commun avec les mots. Ou bien le poème ajoute, ouvre le cadre, continuant sur l’erre du déclenchement. Le point de départ est commun. Le poème ouvre une bifurcation. Je pense d’ailleurs que, si cela peut avoir lieu de manière consciente (je formule à partir ce que je viens de photographier), cela se fait aussi de manière inconsciente, sans décision de ma part, bien après coup. Je peux savoir quel poème est tiré directement d’une prise de vue, je ne peux savoir quels poèmes sont tirés d’une prise de vue oubliée (et même d’une prise de vue que, finalement, je n’ai pas faite), lointaine que la mémoire, à l’instant des mots, ne me rappelle pas. Le numérique bloquait cela puisque l’image s’affichait sans délai à l’écran. Je n’en pensais plus rien.
Il y a donc, grâce à l’argentique, à la fois complicité (les mots viennent de l’image à venir) et distance (les mots partent de l’image, s’en écartent peu à peu car le temps entre le déclenchement et le développement, le temps où l’image reste latente, au frais, dans la porte du frigo, permet de laisser travailler le texte). Le poème n’est pas la description ni la transcription de l’image (comme un simple passage du négatif au positif), mais plus un écho, d’abord. Il en est la suite. Et, de l’interstice entre l’imaginaire et l’image, il finit par exister pour lui-même. Disons donc que la prise de vue ne dépose pas de la lumière uniquement sur la pellicule, qu’elle se dépose ailleurs, différemment.  
 

La chambre

Il reste à aborder ce que la chambre noire apporte à l’écriture de la poésie. Il faut avant tout se débarrasser de tout le vocabulaire de la photographie argentique trop facilement applicable à la poésie. Laissons à la photographie ce qui est à la photographie. Et à la poésie… Il serait tentant de voir un phénomène de « révélation » progressive du poème au fur et à mesure que les lettres sont tracées, le sens venant peu à peu se faire jour, le réel se refigurer sur la page, comme à l’instant du premier bain, dans le révélateur, pour le papier photographique. Mais on ne révèle, chimiquement et mathématiquement, en photographie, qu’une image latente, qu’elle soit sur une pellicule ou sur le papier après le passage sous l’agrandisseur. Il me semble, au contraire, que le poème ne préexiste pas à lui-même sous la forme d’un presque-poème et qu’il n’y aurait qu’à le laisser venir grâce à je ne sais quel bain psychique et lyrique. Il y a, dans le travail de l’image argentique, des procédés, des passages obligés de bain en bain (toujours les mêmes) dont je ne vois pas d’équivalents dans l’écriture.

Cela dit, je reviens à ce trajet de l’image latente au poème car ce trajet se retrouve dans les différentes étapes du processus argentique. Précisons d’abord que, lorsque je déclenche, j’ai tendance à imaginer moins l’image future que le négatif. Le paysage sous mes yeux se transpose : les prairies claires ou enneigées deviennent noires, les ombres des arbres se tracent légèrement, translucides. Je suppose que cela vient du fait que c’est bien là la première ébauche de cette image que je verrai, lorsque la pellicule pendra pour sécher, après développement, au-dessus de la baignoire. Puis, du négatif, j’imagine un tirage possible, en fonction de la densité et de la transparence. Enfin, des premières bandes-tests et aperçus du tirage sous l’agrandisseur, la vision du tirage définitif change légèrement encore. De manière récurrente aussi, une fois le tirage effectué, collé par l’humidité au carrelage de la chambre noire, je me rends compte que l’équilibre des gris n’est pas idéal. Qu’il faut repartir dans les essais… Ce que je dis en détaillant ainsi se résume par le fait que l’image argentique, avant d’être sur papier, passe par différents supports certes, mais aussi par différentes projections. Elle existe dans ce mouvement, par ces passages.
Si j’écris à nouveau de la poésie depuis le retour à l’argentique, c’est que le travail de laboratoire ouvre la porte à cette transition de l’image vers une autre qu’elle-même, matériellement et dans la tête, ce que ne permet le numérique où l’image, tout juste codée, existe dès le déclenchement – je veux dire est visible sans délai. La photographie argentique commence à exister avant les bains, sans être visible. Et, à l’autre bout de la chaîne d’apparition, elle continuera à bouger légèrement, une fois tirée pourtant, puisqu’elle s’assombrit jusqu’à être sèche. Elle ne cesse de migrer. De passer de possible en possible. Il n’y a pas, contrairement au numérique, d’image première, brute, et après tout suffisante. L’image argentique demande toujours d’abord à être interprétée pour exister, à être projetée. Les mots s’y retrouvent. C’est cela, je pense, qui ouvre à la poésie.
Ainsi, dernièrement, de quelques essais de poèmes de chambre, écrits en tirant, sous la lumière rouge, les mains sur l’image du plateau, pourtant sans matière, à bloquer la lumière, à masquer un visage, une feuille pour qu’ils ne ternissent pas trop. Ainsi, aussi, l’écriture à même les marges, à même le tirage. Lors d’une relecture du carnet, des vers, écrits sans rapport direct avec une photographie, se relient à elle comme s’ils l’avaient préparée (si, chronologiquement, ils la précédent) ou qu’ils lui répondaient (s’ils sont écrits après). Ce qui ne fut pas pensé ensemble finit par se réfléchir.

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